C’est un peu sans surprise que je vous présente mon premier coup de cœur littéraire de l’année : La Ligne Verte de Stephen King. Je dis que c’est sans surprise, car je suis déjà une grande fan de l’adaptation cinématographique de Frank Darabont. Ayant vu un nombre incalculable de fois le film, je me demandais si ça valait la peine de lire ce livre dont je connaissais déjà si bien l’intrigue. Heureusement pour moi que je l’ai fait, car j’ai redécouvert cette histoire, sous un autre jour et une autre ambiance.
Résumé :
Octobre 1932, pénitencier d’État, Cold Mountain, Louisiane. Le bloc E, celui des condamnés à mort, reçoit un nouveau pensionnaire: John Caffey rejoint ceux qui attendent de franchir la ligne verte pour rencontrer la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts. Mais Caffey n’est pas comme les autres. D’accord, on l’a retrouvé auprès des cadavres ensanglantés de deux petites filles, mais il est étrangement absent. Jusqu’au jour où Paul, le gardien-chef, tombe malade et alors une terrible vérité semble s’esquisser. Qui est ce prétendu meurtrier aux pouvoirs étranges? Qui dresse Mister Jingles, l’étrange souris, bien trop intelligente? Quand Paul commence à répondre à ces questions, il sent que personne dans le bloc E ne sortira indemne de la rencontre avec John Caffey.
Mon avis : La Ligne Verte
Ce roman est bouleversant. J’ai traversé une myriade d’émotions durant cette lecture. Même, en connaissant d’avance le déroulement de l’histoire et sa finalité, je n’ai pas pu retenir ma petite larme. En comparaison à l’adaptation, l’histoire est plus longue à émerger. Elle se déroule à 80 % en huit-clos ce qui donne une impression beaucoup plus sombre et étouffante. Nous apprenons à mieux connaître les personnages que ce soit d’un côté ou de l’autre des barreaux, ils ne sont pas tous bons ou tous mauvais. L’auteur arrive même à nous faire ressentir de la pitié pour certains prisonniers (qui ne devraient pas la mériter).
J’ai déjà lu quelques romans de King et malheureusement ça n’avait pas bien fonctionné avec moi. Mais celui-ci est est un vrai chef-d’oeuvre. J’ai apprécié ce style très brut et à la fois très poétique, certains passages m’ont bouleversé. L’auteur arrive à mêler parfaitement le fantastique dans le monde réel et nous y faire plonger comme si tout était normal. On arriverait presque à croire que c’est une histoire vraie. Difficile de mettre en doute la parole de Paul, avec tous ces détails. Que j’aurais aimé rencontrer un homme comme John Caffey.
Ce livre est rempli d’humanité. C’est une histoire poignante où l’on se demande parfois qui sont les vrais coupables : les condamnés, les juges ou les bourreaux ? Je ne veux pas m’étendre sur la position de l’auteur qui sans vraiment avoir l’air d’y toucher dénonce l’univers carcéral.
La ligne verte, m’a réconciliée avec Stephen King et m’a donné envie de découvrir d’autres romans de l’auteur.
♥ COUP DE COEUR ♥
Ma note : ★★★★★
Titre : La ligne verte
Auteur : Stephen King
Editons : Le Livre de Poche
3 Comments
l'Outsider : et si le diable avait votre visage ? - Chromopixel
25 mars 2020 at 9 h 03 min[…] vraiment hâte de mettre des mots sur mon ressenti de l’Outsider. Depuis ma lecture de La ligne verte, j’avais hâte de me replonger dans une nouvelle histoire de Stephen King. Plusieurs titres […]
Shining une lecture qui fait TROMAL - Chromopixel
21 novembre 2020 at 20 h 25 min[…] du Pumpkin Autumn Challenge. Et puis après mes très bonnes lectures de La ligne verte, L’outsider & Mr Mercedes cette année, j’avais très envie de sortir un nouveau […]
Docteur Sleep : une suite qui tourne au cauchemar - Chromopixel
3 février 2021 at 22 h 14 min[…] Ayant vu le film avant de lire le roman, je savais à quoi je m’attendais. Je regrette un peu le manque d’action, là où le film à coupé certains passages, le roman tire un peu en longueur. Je reste néanmoins très heureuse de terminer cette duologie, d’avoir retrouvé Dan Torrance pour une dernière aventure. Et cela m’a permis de comprendre ce que j’aimais et n’aimais pas dans la bibliographie de King. Pour que ça fonctionne avec moi, il faut une toute petite dose de fantastique, mais pas plus, un peu comme dans La Ligne verte. […]