Presque un an après sa sortie, je me décide enfin à découvrir Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? De Michel Bussi. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre et j’avais peur de l’influence que pourrait avoir cette lecture sur mon ressenti du Petit Prince. Je me suis lancé un après-midi sur la plage et une fois commencé, il était difficile de m’arrêter.
J’ai découvert le Petit Prince un peu sur le tard, je devais être adolescente à l’époque. Et je pense que si je l’avais lu plus jeune je n’aurais pas compris tous les messages qui se dégageaient de cette histoire. J’aurais été moins sensible à la poésie des textes de Saint-Exupéry, et mon ressenti aurait sûrement été différent. D’ailleurs en lisant Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? Je me suis rendu compte que j’avais dû passer à côté de plusieurs révélations cachées et depuis que je l’ai terminé, j’ai terriblement envie de relire ce conte.
En résumé :
Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l’un des plus vendus, conte étrange et fascinant. Il est l’incarnation universelle de l’enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent… Mais la vérité est-elle aussi simple ? S’est-on vraiment déjà posé la question : « Qui a tué le Petit Prince ? » Saint-Exupéry n’aurait-il pas dissimulé l’identité de l’assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ? Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier. Si vous décidez de la croire…
Mon avis :
Oko Dolo est un milliardaire passionné par le Petit Prince, il est membre d’un club très sélectif : le code 612, qui regroupe les plus grands fans du roman de Saint-Exupéry. Le but de ce club est de découvrir ce qui est réellement arrivé à l’auteur, mort en juillet 1944 lors d’une ultime mission en avion. En effet sa disparition (car nous n’avons jamais retrouvé son corps), présente étonnantes similitudes avec celle de son héros le Petit Prince. Il engage donc Andie une jeune détective dynamique et Neven un ancien pilote d’avion reconverti en mécanicien pour mener l’enquête. Commence alors un voyage à la recherche de la vérité.
Qui a tué le Petit Prince ?
Michel Bussi nous propose de nombreuses pistes d’idées, basées sur de vrais événements, lieux et textes, mais chaque argument présenté est déconstruit par une nouvelle interprétation au chapitre suivant. C’est une véritable chasse au trésor qui mènera nos deux héros d’île en île, sur les traces de la mystérieuse mort du petit prince et de son auteur. Je n’imaginais pas ce conte être l’objet de tant de mystère et d’interprétations. D’ailleurs, avant de commencer cette lecture, je ne savais rien de la disparition de Saint-Exupéry. Il y a un énorme travail de recherche derrière cette histoire, et la véracité de toutes ces preuves ne fait que nous questionner d’autant plus sur ce qui a bien pu arriver. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller me renseigner sur Internet durant ma lecture, menant ma petite enquête en parallèle.
En conclusion :
Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? Est une lecture véritablement envoûtante, construite avec tous les codes du thriller, Michel Bussi nous entraîne à la recherche du tueur du Petit Prince, mais aussi son auteur Antoine Saint-Exupéry. L’analyse du conte tout au long du roman est extrêmement intéressante, et nous ouvre de nombreuses pistes de lecture. En refermant ce roman, je n’avais qu’une envie, relire le Petit Prince et décortiquer le conte à la recherche d’une nouvelle piste sur le mystère entourant son auteur. Le livre est court, rythmé et très bien documenté, je n’arrivais pas à le lâcher.
J’ai tellement aimé ce roman, que je suis déjà en pleine lecture d’un nouveau Michel Bussi : Nouvelle Babel. Je sais qu’il a écrit un roman du même genre il y a quelques années : Code Lupin sur les aventures d’Arsène Lupin que je prendrai grand plaisir à découvrir par la suite.
Titre : Code 612 Qui a tué le Petit Prince ?
Auteur : Michel Bussi
Éditions : Presse de la Cité
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