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La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur

25 mai 2020

À quelques jours de sa sortie, je me suis dit qu’il fallait absolument que je vous rédige mon avis sur La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur sans tarder. Vous n’imaginez pas à quel point, j’étais impatiente de me replonger dans l’univers Hunger Games. J’ai découvert ces romans à l’adolescence et moi qui à l’époque n’étais pas une grande lectrice, je les avais dévorés. L’année dernière je me suis même fait une relecture des deux premiers tomes, juste pour voir si une bonne dizaine d’années plus tard, je ressentirais le même effet. Et comme lors de ma première lecture, j’ai adoré. Alors comment expliquer que La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur n’ait pas aussi bien fonctionné avec moi ? 

En résumé

Dévoré d’ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?

La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur Hunger Games Avis

Mon avis : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur

Cette nouvelle histoire commence donc aux prémices des 10èmes Hunger Games, soit 64 ans avant l’histoire que nous connaissons déjà. Le roman va se concentrer sur le personnage de Coriolanus Snow, celui qui deviendra quelques années plus tard le terrible Président Snow.

C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié, mettre le méchant au cœur de l’histoire. Bien que la plupart du temps nous nous retrouvons avec une intrigue tragique qui montre qu’au fond de lui, ce personnage n’était pas mauvais, mais que ce sont les épreuves qu’il a traversé qui l’ont fait évoluer dans ce sens. La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, ne déroge pas à la règle. Bien que l’on sente dès le début du roman que Snow n’est pas un saint. C’est un adolescent vaniteux et opportuniste, qui n’a qu’un seul but atteindre les sommets et faire redorer le nom des Snow tombé en décrépitude durant la guerre. Nous allons enchaîner les situations tragiques qui vont le pousser à faire les mauvais choix. Un peu cliché non ?

Coriolanus Snow

J’ai trouvé le personnage assez crédible. Nous allons comprendre comment notre cher Président est devenu celui que l’on connaît. Cet homme froid et sans cœur, qui ne pense qu’à sa propre personne et au Capitole. C’est un manipulateur né. Il va garder néanmoins une part d’humanité, car il fait de nombreuses erreurs, qu’il va tenter de réparer. Je me suis quand même souvent demandée s’il arrivait à éprouver des sentiments, amour, pitié, amitié ? Même envers sa famille, il n’y a jamais de débordement d’affection. J’ai vraiment eu du mal à m’attacher à lui, mais c’était sûrement le but de Suzanne Collins, sinon pourquoi dépeindre un héros comme celui-ci ?

Les 10èmes Hunger Games

Dans La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur nous en apprenons plus sur le contexte politique de Panem et surtout sur la raison de la mise en place des Hunger Games. Ces 10èmes Hunger Games, auxquels nous allons assister, n’ont rien à voir avec ce que nous connaissons déjà. L’arène ne ressemble à rien et tombe en morceaux. Les concurrents, meurent comme des mouches, de maladie ou de faim. Nous sommes bien loin de la violence des Hunger Games de Katniss et Peeta. C’est à peine si le sang coule. Alors que dans les deux premiers tomes de la saga principale l’action bat son plein dans l’arène. Ici, nous tournons les pages dans l’espoir de voir un peu d’action

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Lucy Gray

Le destin de Snow va se retrouver mêlé à celui de Lucy Gray, dont il sera le mentor pour ces Hunger Games. Le personnage de Lucy Gray est vraiment intéressant, car elle fait partie d’une troupe de saltimbanques appelés les Covey, qui ne devraient pas prendre part aux jeux. Elle est pétillante et a du caractère. J’ai trouvé un peu dommage que son personnage ne soit pas plus exploité. Pour moi, elle est comme une copie de Katniss. Filles du 12e district toutes deux au caractère vraiment semblable, nous retrouverons tout au long de notre lecture des similitudes entre les deux protagonistes.

En conclusion

Je ne vais pas vous en dire plus, car je risque de vous spoiler des éléments de l’intrigue. Pour résumer, j’ai passé un bon moment de lecture, je suis vraiment heureuse d’avoir pu replonger dans l’univers des Hunger Games, mais je reste assez déçue par de nombreux éléments de l’histoire. Peut-être que j’avais trop d’attente concernant ce roman. J’ai l’impression que l’auteure a repris tous les éléments qui fonctionnaient bien dans les premiers tomes pour nous en offrir un condensé. Contrairement à la trilogie principale, je ne suis pas sure de le relire un jour.


Ma note : ★★★☆☆

Les plus : Le méchant au coeur de l’histoire. L’univers Hunger Games. Le contexte politique un peu plus approfondi.
Les moins : Peu d’action dans l’arène. Un personnage principal détestable. Une intrigue un peu clichée.


Titre : Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur
Auteur : Suzanne Collins
Editons : Pocket Jeunesse

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