Contemporain

Toute la mer dans un coquillage

28 juillet 2020

Le titre parfait pour un avant goût des vacances : Toute la mer dans un coquillage de Marie Javet. Je vous arrête tout de suite, ce n’est pas du 100% feel-good, mais c’est une lecture qui fait du bien, car elle nous permet de relativiser sur les petits bonheurs de la vie. A mi-chemin entre le roman de fiction et le livre de développement personnel, une lecture idéale pour s’initier au genre.

En résumé :

« C’est fou comme en peu de temps une vie peut basculer… Claire vient d’être traversée par cette pensée. Installée sur la terrasse de son bistrot préféré, carrefour de l’Odéon, elle est un peu nerveuse, comme si c’était la première fois qu’elle venait là. Pourtant, elle fréquente cet endroit depuis des années. Elle a trente-quatre ans et, à ses pieds, deux valises et un sac de voyage résument toute sa vie.

Le carrefour bruyant lui rappelle qu’elle est à la croisée des chemins. Mais l’agitation qui règne autour d’elle ne doit pas perturber le calme et la détermination qu’elle est résolue à cultiver. Qu’il est difficile pourtant d’ignorer le chaos ambiant et de se recentrer pour, dans quelques minutes, se mettre en mouvement, quitter le bistrot, quitter le quartier, quitter Paris, quitter la seule vie qu’elle connaît depuis son entrée dans l’âge adulte. Elle respire profondément. Une seule journée a suffi à chambouler sa vie… »

Toute la mer dans un coquillage

Mon avis : Toute la mer dans un coquillage

L’oppression quotidienne

En bonne parisienne, je me suis beaucoup reconnu durant la première partie du roman qui nous plonge dans l’agitation de la capitale. On entend souvent dire que les parisiens « sont pressés », que se soit dans les transports ou dans notre vie personnelle. Je le reconnais nous carburons à 200 à l’heure. Mais cela vaut pour d’autres aussi, nous ne prenons pas forcément le temps de profiter de chaque instant. J’ai trouvé très réaliste la manière dont Marie Javet, arrive à retranscrire le stresse des enchaînements d’actions que l’on subit au quotidien. De le voir écrit, m’a fait réaliser à quel point effectivement toutes ces actions rythment nos vies et nous oppressent.

Claire supporte ça tous les jours, la pression des transports et de la vie citadine, celle de son travail pour lequel elle doit constamment se surpasser et pour finir celle de sa vie sentimentale. Suite à un retournement de situation au bureau, elle prend finalement conscience qu’elle ne peut plus endurer ça et décide de retourner à Vendres, dans la maison de son enfance.

Le nouveau départ

Un nouveau départ pour elle, qui commence avec un retour aux sources. Parfois pour avancer il faut regarder ce qui nous retient en arrière. Pour Claire, c’est sa relation avec sa mère ou plutôt Anne-Lise comme elle l’appelle. Une relation anxiogène, mais de laquelle, elle doit s’affranchir pour se libérer. Je ne vais pas vous en raconter trop à ce sujet mais un gros secret de famille se cache derrière tout ça !

C’est un roman que j’ai dévoré en une après-midi, qui m’a fait autant de bien qu’un petit téléfilm qui nous fait passer un très bon moment. Je me suis complètement laissée emporter par l’intrigue, me reconnaissant dans certains traits de Claire. J’ai aussi rigolé, notamment avec le club tricothé. J’ai admiré son courage, de tout plaquer, pour tout recommencer. Comme j’aimerai suivre son exemple, et m’offrir une nouvelle vie, avec de nouvelles opportunités. Elle est inspirante, et tout ce qui découle de cette histoire est un mal pour un bien, car au final elle y trouve tout ce qu’elle cherchait au départ : le bonheur dans les choses simples de la vie.

Développement personnel & minimalisme

La quatrième de couverture aborde le sujet du minimalisme, je ne l’ai pas tant ressenti que ça dans ma lecture. C’était parfaitement disséminé de façon à ne pas alourdir l’histoire. J’ai trouvé d’ailleurs que le roman allait bien au-de-la du minimalisme et des bien matériels. Il nous apprend surtout l’importance d’être entouré par les bonnes personnes. En effet, pour avancer il faut des gens qui vous portent, et non des poids qui créer de la négativité. Il faut aussi revoir ses priorités et prendre le temps de vivre.

Toute la mer dans un coquillage

En conclusion

C’est un roman assez court et qui pourtant m’a beaucoup apprit, ou en tout cas m’a ouvert les yeux sur de nombreux sujets. Marie Javet, nous offre les clés du bonheur, maintenant à nous de le concrétiser. Je n’étais pas familière avec le genre : développement personnel, et j’avoue que désormais je vais me pencher sur d’autres titres du genre.


Ma note : ★★★☆☆

Les plus : Les informations pour mieux appréhender la vie. Le secret de famille. Les descriptions de la vie citadine très authentiques. Le personnage de Claire.
Les moins : Le personnage d’Anne-Lise. La relation mère-fille.


Titre : Toute la mer dans un coquillage
Auteur : Marie Javet
Editons : Solar

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4 Comments

  • Reply
    Eline
    29 juillet 2020 at 21 h 57 min

    J’adore les romans de développement personnel, une chronique au top et des photos magnifiques comme toujours, un roman qui me tente beaucoup déjà par le nom qui donne envie de s’évader quelques instants..@meslivresdepoche

  • Reply
    Parlons fiction
    12 août 2020 at 21 h 39 min

    Je ne connaissais pas du tout ! Je ne lis pas souvent des livres de ce genre, mais c’est vrai qu’ils font assez souvent réfléchir et prendre du recul sur notre propre vie. Je trouve ça fascinant 🙂

  • Reply
    Les dents de la mer : La lecture de l'été - Chromopixel
    17 août 2020 at 8 h 00 min

    […] je ne suis pas revenue par ici pour vous parler lecture. D’ailleurs mon dernier article : toute la mer dans un coquillage est sorti, il y a déjà presque 1 mois. Je profite donc des quelques heures avant mon prochain […]

  • Reply
    Les dents de la mer : La lecture de l'été - Chromopixel
    21 novembre 2020 at 20 h 37 min

    […] suis pas revenue par ici pour vous parler lecture. D’ailleurs mon dernier article : toute la mer dans un coquillage est sorti, il y a déjà presque 1 mois. Je profite donc des quelques heures avant mon […]

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