J’attendais impatiemment la sortie du nouveau roman de Michel Bussi : Trois vies par semaine depuis son annonce. Surtout après mes lectures de Code 612 Qui a tué le Petit Prince ? et Nouvelle Babel l’été dernier. Celui-ci n’a pas fait exception à la règle, à peine commencé, je n’ai pas pu m’arrêter avant la grande révélation finale.
En résumé :
Un mort – Deux disparus – Trois femmes amoureuses
Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ? La révélation de l’identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération. Renaud Duval menait-il… trois vies par semaine ? Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d’être son unique amour. Ensemble, elles vont tenter de percer l’énigme d’une impossible triple vie… Mais comme dans un théâtre d’illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger. Qui tire les ficelles ? Méfiez-vous des fils invisibles…
Mon avis : Trois vies par semaine
Trois vies par semaine commence avec la découverte d’un corps dans un gouffre. La capitaine Katel Marelle et son équipe sont appelés sur place. Pour elle, l’affaire est claire, il s’agit d’un suicide. L’homme est identifié rapidement comme étant Renaud Duval, mais quelque chose cloche dans cette affaire…
La voiture de Renaud est retrouvée cachée et dans la boîte à gants il n’y a pas un, mais trois permis de conduire. Seulement ces trois permis sont aux noms de trois conducteurs différents, Renaud Duval, Pierre Rousseau et Hans Bernard, mais représentent la même personne. Les photos d’identité sont les mêmes sur les trois documents, les dates de naissance mentionnées sont aussi similaires, mais les lieux de naissance sont différents. Qui est réellement Renaud Duval ? S’agit-il de faux papiers ? Quels secrets cache cet homme ?
L’enquête :
Nous avons donc Renaud Duval, un homme de 46 ans marié à Agnès et père deux enfants vivant à Charleville-Mézières. Pierre Rousseau, un danseur parisien qui entretient une relation avec Eléa. Et enfin, Hans Bernard un chauffeur routier qui partage la vie de Vicky et de sa fille Lola. Trois identités, trois femmes, trois vies…
La capitaine Katel Marelle et la veuve Agnès Duval vont tenter de remonter dans le passé de Renaud pour comprendre pourquoi cet homme, à priori sans soucis, avait-il deux autres identités. Leur enquête les mènera bien plus loin que prévus jusqu’en République Tchèque. De leur côté, Eléa et Vicky partent à la recherche de leur homme (Pierre/Hans).
Je ne veux pas trop vous en dire. Le plaisir essentiel de cette lecture est la découverte de toute cette enquête à travers les pages de ce roman. Je me suis complètement laissé emporter par l’histoire. Durant les premiers chapitres, j’ai tenté de percer le mystère de cette triple identité. J’ai émis plusieurs hypothèses que l’auteur a pris plaisir à réfuter au fur et à mesure de ma lecture. C’est là que je reconnais le génie de Bussi. À sa façon d’anticiper nos théories, de nous pousser vers de nombreuses pistes pour finalement retourner la situation au dernier moment. L’enquête prend son temps, mais notre soif de connaître la résolution finale nous pousse à poursuivre avec empressement cette lecture.
Les marionnettes :
Les marionnettes sont le fil rouge de cette histoire. Bussi se livre à un spectacle dont nous sommes les spectateurs attentifs. Il est le marionnettiste de ces personnages qu’il manipule d’une main de maître. J’ai adoré toutes les références à cet art, que finalement, je connais peu. Ma culture de la marionnette, s’arrête à Guignol et Pinocchio. Mais au cours de cette lecture, je me suis surprise à faire des recherches au sujet de Petrouchka et des raïok.
En conclusion :
Trois vies par semaine est un thriller captivant et haletant. Dès les premières pages Bussi, sème le doute dans nos esprits, l’énigme semble inextricable. Impossible d’entrevoir une issue logique, et pourtant la révélation finale reste très rationnelle. Comme à chaque fois, l’auteur joue avec son lecteur, nous manipulant à sa guise jusqu’au twist final. Je pourrais passer des heures à vous parler de cette lecture et de toute cette curiosité qu’elle a éveillée en moi. Mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir de cette découverte alors je ne vous en raconterai pas plus. Il me tarde déjà de me replonger dans une nouvelle histoire de Bussi.
Titre : Trois vies par semaine
Auteur : Michel Bussi
Éditions : Presse de la Cité
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Maman a tort – Michel Bussi
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