La Lady au parapluie noir de Mary Balogh

Après mon excellente lecture des Caprices de Lady Violet, il me tardait de découvrir un nouveau roman de la collection Regency. J’en ai acheté deux chez ma libraire, Une partie de campagne et La Lady au parapluie noir de Mary Balogh. J’ai commencé par ce dernier dont le résumé annonçait une histoire hilarante, parfaite pour m’accompagner un dimanche après-midi avec une bonne tasse de thé. 

En résumé :

De passage dans une auberge malfamée, le vicomte Kincade est attaqué par des malandrins. Mais le drame vire au burlesque quand une espèce de furie en chemise de nuit met les voleurs en déroute à grands coups de parapluie. Le vicomte est mortifié. Quoi de plus humiliant pour un gentleman que d’être défendu par une faible femme ? Il va être la risée du Tout-Londres quand l’histoire se saura ! Et le pire reste à venir, car en guise de remerciement la pétulante Daisy lui demande de lui ouvrir les portes de la bonne société. Impossible de refuser sans passer pour un goujat. Voilà donc notre vicomte coincé avec cette femme exaspérante… horripilante… et adorable.

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Mon avis : La Lady au parapluie noir

Que j’aime ces petites comédies romantiques historiques. J’ai encore une fois passé un excellent moment de lecture, terriblement amusant. L’histoire commence avec Giles Fairhaven, vicomte Kincade, qui se fait agresser en quittant l’auberge. C’est Daisy, une jeune femme de passage qui lui sauve la mise en sortant de sa chambre comme une furie (encore en chemise de nuit) et armée d’un grand parapluie noir. Ce petit bout de femme n’a peur de rien et compte bien se frotter aux agresseurs. 

Finalement, Giles s’en sort avec un sale œil au beurre noir. Mais le pauvre s’est fait voler sa bourse et ne peut pas régler sa nuit à l’auberge, ni rembourser sa dette de jeu de la veille et encore moins payer la femme qui avec laquelle il a passé la nuit. Il rentre donc à Londres tout penaud et plein de dettes qu’il compte bien rembourser en arrivant chez lui. Mais c’est sans compter sur Daisy qui a encore une fois pris les choses en main. 

Leurs chemins vont se recroiser à Londres, Daisy souhaite entrer dans la bonne société pour y présenter sa petite sœur. C’est Giles qui va leur en ouvrir les portes, mais rien n’est jamais simple avec la pétillante Miss Daisy Morrison. Il se pourrait même que nos deux personnages se retrouvent obligés d’annoncer leurs fiançailles suite à une situation compromettante. 

Giles & Daisy

Nos deux héros ont des caractères complètement opposés. Giles est un homme fier et Daisy l’a blessé dans son orgueil en le défendant et remboursant ses dettes. En premier lieu, le vicomte pense que Daisy agit comme une opportuniste, mais non, c’est seulement une jeune femme passionnée, qui ne supporte pas l’injustice. Alors que Giles est formaté par les convenances et le qu’en-dira-t-on, Daisy est impulsive, intrusive, bouillonnante et terriblement généreuse. Elle veut tout contrôler, et surtout satisfaire toutes les personnes de son entourage. 

Leur relation prend un nouveau tournant alors qu’ils sont tous deux en train de se disputer dans une pièce isolée et sans chaperons. Selon les règles de bienséance, ils sont tous deux compromis et obligés de se fiancer. L’histoire devient de plus en plus amusante, car nos deux héros se détestent passionnément.

En conclusion :

Le roman est ponctué de nombreuses situations farfelues et cocasses, pour nous offrir une histoire romantique et hilarante. J’adore les récits enemies to lovers, et là sans vraiment être dans la haine nos deux personnages ne se supportent pas l’un l’autre. Et pourtant petit à petit d’autres sentiments voient le jour et viennent compliquer cette relation. Bref encore une fois une parfaite lecture de comédie romantique historique. Je vais continuer avec beaucoup de plaisir ma découverte des romans Regency. 

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Ma note : ★★★★☆

Titre : La Lady au parapluie noir
Autrice :  Mary Balogh
Éditions : J’ai Lu