Sa Majesté des mouches, un titre plutôt intrigant pour un roman qui parle d’enfants abandonnés sur une île déserte. Je pense que c’est ce qui m’a fait choisir ce roman dans ma liste des 50 livres à lire dans sa vie. J’avais vaguement entendu parler de ce roman comme étant un classique, une œuvre à ne pas manquer sans savoir de quoi il en retourné. Je me suis décidé au titre du roman, puis j’ai lu la quatrième de couverture.
En résumé
Une bande de garçons de six à douze ans se trouve jetée par un naufrage sur une île déserte montagneuse, où poussent des arbres tropicaux et gîtent des animaux sauvages. L’aventure apparaît d’abord aux enfants comme de merveilleuses vacances. On peut se nourrir de fruits, se baigner, jouer à Robinson.
Mon avis : Sa Majesté des mouches
La première partie du roman est longue, très longue.. On place les personnages, leurs caractères, puis le lieu. Et ce qui m’a beaucoup dérangé, c’est que dans les dialogues, les personnages peuvent commencer une phrase et passer à autre chose sans la terminer. Je relisais plusieurs fois les mêmes passages à la recherche du mot que j’avais dû oublié, mais non, c’est le style d’écriture de l’auteur. Et forcément, je n’avançais pas très vite.
La seconde partie du roman est un peu plus attrayante, il commence à y avoir de l’action, des clans se forment. Et c’est vraiment à ce moment-là que j’ai ressenti toute la puissance de cette œuvre. Dans un contexte paradisiaque, avec comme protagoniste des enfants incarnant la jeunesse, la bonté, la candeur William Golding retrace une satire de l’être humain en société et de ses penchants pour la violence et la décadence. C’est l’histoire de l’innocence qui découvre la cruauté. Ce roman est à la fois sociologique et philosophique, pas du tout le genre de roman auquel je m’attendais en le commençant.
En conclusion
Malgré cette seconde partie de roman, un peu plus prenante je n’ai pas apprécié ma lecture. Tout était beaucoup trop long pour seulement 3 ou 4 scènes d’action. Je ne suis pas du tout faite pour ce genre littéraire, trop philosophique pour moi, on en ressort dégoutté de l’être humain, c’est dérangeant et glauque. Je suis quand même heureuse de pouvoir dire que je suis allée au bout de ma lecture, que j’ai lu Sa Majesté des mouches, même si je ne l’ai pas apprécié.
Ma note : ★★☆☆☆
Titre : Sa Majesté des mouches
Auteur : William Golding
Edition : Folio
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Ma Pile à Lire d'Octobre - Chromopixel
20 novembre 2020 at 23 h 39 min[…] Sa Majesté des mouches […]