la Malediction David Seltzer
Epouvante - Horreur Lecture

La Malédiction : Et naquit l’Antéchrist

8 octobre 2021

Je prends un grand plaisir chaque année à trouver et lire quelques classiques horrifiques. Ce sont des lectures qui se prêtent parfaitement à la saison. Vous pouvez retrouver mes avis sur L’Exorciste, ShiningUn bébé pour Rosemary ou encore Dracula. Cette année mon attention s’est portée sur La malédiction de David Seltzer, dont je connaissais déjà l’adaptation. D’ailleurs, c’est le film qui a donné naissance au roman, celui-ci n’est autre que l’adaptation du scénario. Je ne suis pas très friande de ce procédé, car souvent, le livre n’a pas beaucoup de plus-value. Mais comme je n’avais pas revu le film depuis de nombreuses années, j’ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir l’histoire sous sa forme écrite.

En résumé :

Le riche et brillant Robert Thorn, ambassadeur des États-Unis à Londres, et sa jeune épouse Katherine pouvaient-ils rêver d’un fils plus exquis, plus intelligent que Damien, l’enfant au visage d’ange ?

Seul Robert sait quelles circonstances mystérieuses ont entouré la naissance de Damien, venu au monde à l’instant où mourait son propre fils. Pour l’amour de Katherine, il a accepté ce « don de Dieu ›› Damien grandit, apparemment heureux mais parfois saisi de peurs étranges, parfois suscitant lui-même l’effroi et l’angoisse. Sa jeune gouvernante se suicide, le prêtre qui savait le secret de sa naissance meurt. Katherine, à son tour, se sent menacée.

La malédiction de David Seltzer

Mon avis : La malédiction

Nous allons faire la connaissance de la famille Thorn. Robert et Katherine sont mariés depuis des années, malheureusement, il manque à leur bonheur un bébé. Katherine a fait plusieurs fausses couches et a, chaque fois, plus de mal à s’en remettre. Lorsqu’il arrive à la maternité, un prêtre apprend à Thorn, que le bébé qu’elle attendait n’a pas survécu à l’accouchement et que sa femme ne pourra pas en avoir d’autres. Thorn est anéanti par cette nouvelle et surtout sait que sa femme n’arrivera pas à surmonter ce nouveau drame

Le prêtre lui propose alors une solution, un bébé est né dans la maternité au même moment que le sien, et la mère est décédée. Il se retrouve donc orphelin. Le prêtre soumet l’idée à Thorn, de le faire passer pour son fils aux yeux de sa femme, et de l’élever comme étant leur enfant. Chacun y trouve son compte, sauf que le prêtre oublie de mentionner qu’il s’agit du fils du diable, Antéchrist. 

Un roman a frisson ?

Je n’ai pas ressenti d’horreur à proprement parlé. Car dans ce premier tome, nous suivons l’enfant de sa naissance à l’âge de ses quatre ans. Il est donc encore trop jeune, pour avoir l’étendu complet de ses pouvoirs et finalement, les victimes ne sont autres que ses proches. Malgré tout, l’angoisse s’intensifie au fil des pages. Lorsque Thorn comprend petit à petit qu’il y a quelque chose d’anormal avec son enfant, et surtout qu’il se sent menacé par celui-ci. Comme je vous en parlais en introduction, le roman est tiré du scénario du film éponyme, les scènes sont donc très visuelles et cela accentue l’effet oppressant autour de cette famille. 

En réalité, la peur est plutôt psychologique, nous sommes avec le personnage de Thorn lorsqu’il commence à douter de la nature de son enfant. Cet enfant qu’il a aimé et élevé comme le sien peut-il être réellement un danger ? Il n’a que 4 ans, mérite t-il réellement le sort que l’on réserve à l’Antéchrist ? Mon cœur balançait, Damien bien que voué à faire des choses terribles n’a pas encore conscience de ce qu’il est. Mais d’un autre côté, son pouvoir grandissait au fil des pages et des personnages qui venaient s’associer à lui. 

En conclusion :

Une bonne lecture horrifique comme je les aime, mais qui malgré tout n’apporte rien de plus que le film dont elle est issue. Je crois que j’aurais aimé une lecture plus étoffée dans son ambiance, plus de descriptions sur l’atmosphère sombre de ce manoir familiale. Le roman manque un peu de profondeur. Cela reste néanmoins une très bonne lecture de saison, la pression monte crescendo, les scènes angoissantes sont nombreuses et très réelles.

J’aurais juste aimé retrouver comme dans un bébé pour Rosemary, une partie psychologique plus développée. Peut-être notamment autour du personnage de Katherine, qui tombe petit à petit dans la dépression ou encore autour de Thorn et de sa culpabilité. Je re-regarderai le film avec plaisir, mais est-ce que je relirai le roman ? Non, je n’en suis pas certaine. Je lirai quand même le second tome : Damien, qui je pense avec un garçon un peu plus âgé (et puissant) devrait être un peu plus terrifiant. 


Ma note : ★★★☆☆

Les plus : Une parfaite lecture de saison. Le personnage de Thorn et ses interrogation sur son fils. L’angoisse qui s’intensifie au fil des pages.
Le moins : Un livre qui n’apporte rien de plus par rapport au film. Manque un peu de profondeur.

Titre : La Malédiction
Auteur : David Seltzer

La Malédiction de David Seltzer

Vous devriez aussi aimé...

No Comments

    Leave a Reply